Me revoilà, après ces quelques mois de silence. Celui de ne plus vouloir dire le temps qu'il fait et celui qui passe. Mais alors quoi ?
Il faut se rendre à l'évidence que l'un et l'autre sont intimement liés. A chacun de nos projets la même question : quel temps fera-t-il ? Soleil, pluie, brouillard, vent, froid ... Chacun compose son menu en fonction. Ira -Ira pas. Fera-Fera pas. Volera-Volera pas. Et le temps lui, ne cesse de s'écouler.
Alors je me re-lance. Ça y est ! c'est le réveil, et avec lui, l'été. Carrément. Les températures flirtent depuis quelques jours avec les 25°c, plus ou moins, et la nature pour autant ne saute pas d'étape, elle. Les oies sont revenues, les petits certainement en gestation ; les arbres reverdissent délicatement, et pas tous ; la neige a laissé sa place aux pelouses jaunâtres qui se teintent de vert tendre, doucement ; les oiseaux piaillent à tout va et picorent dans cette terre en éveil les larves et autres insectes ressuscités ; la rivière cette année déborde de toute cette eau qu'a rendu le trop plein de neige.
Et le linge sèche enfin dehors.
Que c'est beau ! Que c'est bon !
Et mon fils de me dire : "tu es belle aujourd'hui, maman" .... J'ai bien fait d'écrire aujourd'hui moi !
Les feuilles des érables commencent à peine à se déplier.
La rivière déborde, déborde ...